Ah, la procrastination… Ce mot qui fait grincer des dents, culpabiliser et parfois même désespérer. Si vous êtes du genre à tout remettre au lendemain, vous vous êtes sûrement déjà dit : "Mais pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi je n’arrive
pas à avancer ?" Spoiler alert : ce n’est pas parce que vous êtes paresseux·ses.
Quand on est anxieux·se, la procrastination n’est pas un choix. Ce n’est pas juste une envie de traîner sur le canapé devant une série Netflix (même si ça arrive à tout le monde). C’est bien plus profond : c’est une véritable paralysie mentale. Vous voulez avancer, mais vous vous sentez bloqué·es, comme si une force invisible vous retenait. Et franchement, c’est épuisant.
Pourquoi l'anxiété mène à la procrastination (ou la suractivité)?
Pour comprendre le lien entre l’anxiété et la procrastination, il faut se pencher sur ce que fait l’anxiété à votre cerveau. En cas de stress ou de peur, votre esprit entre en mode "alerte rouge". Il perçoit la tâche à accomplir (un dossier à rendre, un coup de téléphone important, etc.) comme une menace. Résultat ? Votre cerveau active un mécanisme de survie ancestral : se figer, fuir ou combattre.
La procrastination = se figer ou fuir : Dans de nombreux cas, l’anxiété vous pousse à éviter la tâche. Elle vous semble trop grande, trop compliquée, ou trop effrayante. Vous vous dites : "Et si je me trompe ? Et si ce n’est pas parfait ? Et si je déçois quelqu’un ?" Ces pensées vous submergent, et votre cerveau préfère vous protéger… en vous poussant à fuir ou à rester immobile. D’où cette incapacité à passer à l’action.
La suractivité = combattre : Pour d’autres, l’anxiété peut provoquer l’effet inverse. Vous vous lancez dans une multitude de petites tâches sans importance pour éviter d’affronter celle qui vous angoisse vraiment. Vous remplissez votre journée de "to-do" secondaires, mais au fond, vous savez que ce n’est qu’une façon de détourner votre attention.
Dans les deux cas, l’anxiété contrôle vos actions (ou votre inaction), et il devient difficile de retrouver l’équilibre.
Personnellement je me rends compte que je fais partie de la team procrastination. Quand ça m'arrive (peur de ne pas être à la hauteur, que ce ne soit pas parfait, etc.) je me fige !
La culpabilité : un cercle vicieux
Et bien sûr, procrastination ou suractivité, ces comportements s’accompagnent souvent d’une bonne dose de culpabilité. Vous vous dites que vous devriez faire mieux, que les autres semblent gérer leur vie sans problème, et vous, vous vous sentez à côté de la plaque. (Petite parenthèse : personne ne gère parfaitement, mais on n’en parle pas assez.)
Ce sentiment de culpabilité ne fait qu’amplifier l’anxiété. Vous vous mettez encore plus de pression, ce qui ne fait qu’aggraver le problème. C’est un cercle vicieux, et il est difficile de s’en sortir seul·e.
Et si on parlait solutions? La sophrologie à la rescousse !
Alors, comment s’en sortir ? La sophrologie peut être une véritable bouée de sauvetage dans ce genre de situations. Si vous ne connaissez pas, il s’agit d’une méthode douce qui combine des exercices de respiration, de relaxation et parfois de visualisation. Pas besoin d’être expert·e en yoga ou en méditation, c’est accessible à tout le monde.
Pourquoi la sophrologie fonctionne?
Elle calme l'esprit : Les exercices de respiration aident à apaiser cette petite voix anxieuse qui vous paralyse ou vous pousse à l’agitation. Vous faites baisser la pression et gagnez en sérénité.
Elle vous aide à y voir plus clair : Quand l’anxiété prend le dessus, tout semble insurmontable. La sophrologie permet de décomposer les tâches, d’imaginer des étapes réalisables, et de retrouver une perspective plus sereine.
Elle redonne confiance : Avec le temps, la sophrologie vous apprend à reconnaître et célébrer vos petites victoires. Et croyez-nous, accomplir une tâche, même minuscule, peut déjà être un immense pas en avant.
Un exercice simple à tester tout de suite :
Voici un petit exercice de sophrologie que vous pouvez essayer dès maintenant :
Asseyez-vous confortablement, ou allongez-vous si vous préférez.
Fermez les yeux et prenez une grande inspiration par le nez. Comptez jusqu’à 4 pendant que vous inspirez, retenez votre souffle pendant 2 secondes, puis expirez lentement par la bouche en comptant jusqu’à 6.
À chaque expiration, imaginez que vous relâchez vos tensions, comme si vous souffliez un nuage chargé de vos pensées négatives.
Répétez cet exercice 5 à 10 fois. Vous verrez, ça apaise et ça recentre !
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